Privilège de l'âge sans doute, j'ai eu beaucoup de voitures, dont de nombreuses italiennes mais, curieusement, jamais d'Alfa Romeo, je ne saurais l'expliquer
. Parmi les véhicules qui m'ont marqués, la première bien sûr, une 2CV avec laquelle je me suis amusé comme un fou dans l'arrière-pays niçois avec des potes qui avaient le même déplaçoir, on avait formé une écurie et les voitures arboraient toutes la même décoration. C'était en 1969, avec la joie de vivre et l'insouciance qui caractérisaient cette époque.
Elle a été remplacée par une Honda S 800 coupé, une fabuleuse petite japonaise dont la zone rouge commençait à 8500 tours ! 800 cm3, quatre carburateurs, 70 cv pour un poids ridicule, une position de conduite parfaite, un faux air de Type E, que du bonheur dans la montée du Turini . Mais un jour, le moteur s'est bloqué à un feu rouge !
Reprise par le garage Honda de Nice, je choisis une Triumph Spitfire rouge avec laquelle je me suis fais quelques frayeurs, tenue de route et freinage aléatoire. Il faut dire qu'à cette époque il n'y avait pas de limitation de vitesse
.
Elle a été remplacée par une Lancia Fulvia 1,3 S. Un moteur et une boite fabuleux et surtout un train avant indécrochable, là encore que du bonheur sur la route Napoléon, de Nice à Grenoble, et sur les spéciales du Monte Carlo (le vrai). Etant muté à Paris, j'ai dû la revendre la mort dans l'âme.
J'ai eu par la suite quatre A112 dont trois Abarth, excellents souvenirs là encore avec cette voiture pétillante.
Outre des familiales ou des petites citadines, famille oblige, il m'a été donné de posséder trois Lancia Delta Integrale, une 16 S kitée à 250 cv (le pied absolu, difficile à régler, et 25 l/100 en s'amusant un peu
), une Evo 2 de 1993 strictement de série (210 cv) achetée comme neuve, et plus tard une 8S Kat (185 cv) pour retrouver les sensations d'une Integrale. J'ai été obligé de me séparer bien sûr à contre cœur des deux dernières pour financer les études des enfants ou pour des travaux
.
Puis, il y a une vingtaine d'années, je suis tombé dans le monde merveilleux des Mini (j'en suis à ma 10 ou 11ème si je compte celle du fiston)
: Racing Green, Twinings, Cooper carbu 91, Cooper S de 2000 (quasi-neuve, aucun plaisir à conduire, revendue au bout de six mois), Balmoral (un régal pour les longs parcours), Innocenti Cooper de 1974, Cooper carbu restaurée et reloockée MKII couleur Almond Green, Mini
Clubman Estate, Mini
Clubman 1275 GT (quel idiot de l'avoir vendue
), Mini Spéciale.
En même temps que les Mini, j'ai eu d'autres véhicules intéressants : une Fiat 500 L de 1972 (quel plaisir de se balader avec ce pot de yaourt), une Fiat Cinquecento Sporting très amusante, deux coupés Smart Roadster (là encore, voiture géniale, 3 cylindres turbo, 700 cm3, 82 cv, boite 6 auto/séquentielle/palettes au volant, tout l'équipement moderne possible, un petit air de Lotus, un vrai kart sur la route, que du plaisir
.
J'ai eu en même temps le
Clubman Estate et le 1275 GT qui marchait très fort (moteur neuf en 1293 cm3 et réglages aux petits oignons) :
En ce moment, j'ai donc mon
Clubman Estate complètement restauré et une Mini Speciale de 1990 (achetée après revente de ma dernière Smart au printemps dernier). L'ancien propriétaire qui ne connaissait rien aux Mini avait commencé à la refaire façon MKII. J'ai poursuivi son "œuvre"
: le moteur bien que peu kilométré (30.000 km) a été refait à neuf (réalésage en + 0,40), un arbre à cames plus pointu, une culasse 12G295 retravaillée, une rampe de HS2, les jantes Rose Petal ont été remplacées par des GB en 5X10 (je tenais à installer des extensions d'aile Gr.2), une électricité revue de fond en comble, un intérieur type Works, arceau Italian Job, baquets, ...
Voici quelques photos :
Le moteur a été juste rodé pour pouvoir tourner sur le circuit du Vigeant en novembre, mais je la destine plutôt aux rallyes de régularité, aventure dans laquelle nous allons nous lancer cette année avec mon épouse. Je pense que le
Clubman Estate y participera également
.
J'ai aussi en ce moment un Scenic qui me rend bien des services et une Fiat Punto Evo Sport (135 cv), rachetée à mon fils pour qu'il se paie une Punto Abarth Essesse de toute beauté. Pour l'avoir essayée, j'en cherche naturellement une pour remplacer ma Punto contre une Abarth (Punto ou 500, mais en 180 cv)
.
Pardon d'avoir été si long, mais vous l'aurez compris, je suis passionné par Dame automobile
.